L’association des Scouts Musulmans de France propose, pour la troisième année consécutive, ses services aux pèlerins partant pour la Omra en l’année 2011.
Afin d’apporter toute l’aide et le soutien nécessaires aux pèlerins à mobilité réduite partant aux Lieux Saints pour y accomplir le Petit Pèlerinage (Omra), les Scouts Musulmans de France se sont mobilisés en une action bénévole basée sur le principe de l’ « intergénérationnalité ».
L’Association vise à « faire découvrir les richesses de l’apport culturel et spirituel des Lieux Saints » et de favoriser « l’interculturalité et la solidarité entre les personnes à mobilité réduire de France, les jeunes scouts musulmans et les autres pèlerins d’Europe et du monde entier ».
Grâce à cette action, le pèlerinage à La Mecque ne sera désormais plus réservé à une certaine tranche de la population au détriment d’autres. Les personnes à mobilité réduite pourront dorénavant accomplir leur Omra dans des conditions qui se rapprochent au mieux de celles dans les quelles tous les autres pèlerins accomplissent leurs rites, dans un cadre de partage et d’unité.
Le pèlerinage est devenu de ce fait, un facteur d’insertion pour les pèlerins souffrant d’un handicap moteur mais également pour les jeunes scouts, avec lesquels ils découvriront un voyage sur les traces de leur histoire commune dans les Lieux Saints du Pèlerinage.
Les jeunes scouts musulmans de France, en charge de l’accompagnement et du soutien des pèlerins à mobilité réduite, devront suivre quelques formations afin d’accomplir au mieux leur taches.
Au programme, des formations sur les handicaps, les animations à faire ainsi que d’autres ayant trait à l’aspect culturel, historique et spirituel du pèlerinage. Ils devront également suivre des cours servant à renforcer leur sens de la solidarité et leur esprit d’équipe.
Cette action est en ce moment préparée pour la prochaine saison de la Omra 2011 afin de « sensibiliser les compagnons quant à leur rôle de partenaires des pèlerins » ainsi que pour offrir aux pèlerins à mobilité réduite la possibilité d’effectuer une Omra « dans de bonnes conditions physiques, intellectuelles, sociales, affectives et spirituelles ».