Fatawas Al Hajj online: le Tawaf
- Il omet par oubli un des tours du tawaf principal :
Si le pèlerin omet un des tours du dit tawaf et met du temps à s’en souvenir, il doit reprendre le tawaf, s’il s’en souvient immédiatement, il se contente d’effectuer le tour manquant.
Allah est le garant de l’assistance.
- Dire « Allahou akbar » à la fin du tawaf :
Les tours effectués autour de la Kaaba constituent une pratique cultuelle pure. Et ces pratiques sont en principe immuables. Or il a été rapporté que le Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Salam) prononçait la formule susmentionnée chaque fois qu’il se trouvait au niveau de la Pierre noire.
Nul doute que celui qui accomplit ce rite termine le septième tour au niveau de la Pierre. Par conséquent, il lui est recommandé de prononcer ladite formule comme au début pour perpétuer le geste du Messager d’Allah (Salla Allahou Alaihi wa Salam) et y ajouter le contact par le toucher ou le baiser avec la Pierre noire, si possible.
Allah est le garant de l’assistance.
- La fin du temps réservé au tawaf principal :
Le temps réservé au tawaf principal commence dès la fin de la première moitié de la nuit précédant le jour du Sacrifice pour les faibles et ceux qui leur sont assimilables. Et ce temps n’a pas de limite précise. Cependant, il vaut mieux que le pèlerin s’empresse à l’accomplir dès que possible tout en se ménageant et en choisissant les moments pendant lesquels la bousculade s’atténue sur l’aire du tawaf. Et ce pour éviter la nuisance à soi-même et aux autres.
Allah est le garant de l’assistance.
- Reporter le tawaf principal jusqu'au moment du tawaf d’adieu ?
Interrogé sur cette question, Cheikh Ibn Baz a dit : « Il n’y a aucun inconvénient à agir ainsi. Si l’on retarde le tawaf principal, effectue tous les rites et procède juste avant de voyager au tawaf principal, celui-ci peut alors tenir lieu du tawaf d’adieu. Mais s’il fait les deux tawaf séparément, c’est mieux. Mais il peut bien se contenter d’intégrer l’un dans l’autre ». Fatawa Ibn Baz, 17/332.
- L’abandon du tawaf principal (ifaada) :
Cheikh Ibn Outhaymine a dit : « Le tawaf principal constitue un des piliers essentiels du pèlerinage. Si on l’abandonne, on n’a pas accompli le pèlerinage. Et l’on doit retourner à La Mecque, même si l’on était arrivé chez soi, pour s’acquitter du tawaf en question. Et on ne pourra pas avoir des rapports intimes avec sa femme aussi longtemps qu’on n’aurait pas effectué le dit tawaf. C’est parce que l’intéressé ne saurait pas parvenu au deuxième terme de l’état de sacralisation. Car ce terme est marqué par l’achèvement du tawaf principal et de la marche entre Safa et Marwa, si l’on a opté pour le tamatou ou pour le quirane, et si on avait opté pour l’ifrad mais n’avait pas fait ladite marche à la suite du tawaf d’arrivée. »
Fatawa arkane al-islam, p. 541
La Commission Permanente pour les Recherches scientifiques et la Consultance religieuse.
Fatawa de la Commission, 11/253
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