GO MAKKAH VOUS ACCOMPAGNE PENDANT LE CONFINEMENT |
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Prière du Jumu'ah en direct de la Mecque Vendredi 17 avril 2020 صَلَاة ٱلْجُمُعَة / 17-04-2020 24 شعبان Sheikh Mahir Al-Muaiqly |
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ABU MADIAN DE BEJAIA A LA BATAILLE DE HATTIN |
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Abu Madian Al-Ghouth, un savant mystique qui a fait son chemin de Bejaia, en Algérie, à Jérusalem, où il a rejoint ses étudiants avec l'armée de Salah al-Din, et a combattu avec lui vaillamment contre les croisés à Hittin. |
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CORAN: NOUS AVONS SÉLECTIONNÉ POUR VOUS : AHMED AL AJMI |
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GO MAKKAH ORGANISE A DJERBA … |
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« LECTURE » - ARTICLE LINTERNAUTE Ramadan 2020 : les dates probables, ce que change le confinement |
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DATE RAMADAN. Le jeûne musulman du ramadan 2020/1441 aura lieu en bonne partie pendant le confinement. Avec quels impacts ? Comment s'adapter ? Voici des éléments d'information. Le confinement en France durera au moins jusqu'au lundi 11 mai prochain, comme l'a annoncé le président Macron dans son allocution du 13 avril. Une date de déconfinement (progressif) qui tombe au moins 17 jours après la date estimée de début du ramadan 2020/1441, basée sur les calculs astronomiques : le jeûne musulman a de fortes probabilités de débuter le vendredi 24 avril. Cette date provisoire a été communiquée par le CFCM (Conseil français du culte musulman) le 2 avril dernier. Comme l'a précisé la Grande mosquée de Paris le 12 avril, il faudra toutefois attendre la "Nuit du doute" d'observation lunaire du jeudi 23 avril pour connaître la date officielle de début du prochain ramadan (plus d'explications ici). Pour en savoir plus sur les impacts du confinement sur le déroulement du ramadan, consultez les catégories "Confinement et ramadan" et "Jeûne du ramadan et santé" dans le sommaire ci-contre.
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Jeûne du ramadan et santé Qu'en sera-t-il du jeûne musulman pendant le confinement ? Le site spécialisé Saphir News a interrogé Hanane Chafik, médecin généraliste en Seine-Saint-Denis. D'un point de vue médical, le praticien souligne que "les conseils qui sont prodigués en temps normal restent valables". Pour les personnes en bonne santé, il s'agit surtout "d'adapter son alimentation à ses efforts et de ne pas manger au-delà, surtout si l'activité professionnelle ou sportive est à l'arrêt". Voici les conseils habituels en ce sens :
- Favoriser une bonne hydratation en consommant des aliments sains, non transformés, des fruits secs et crus, des légumes et légumineuses, des jus frais et smoothies maison, ou encore des soupes - Eviter les fritures et sucreries, épuisantes pour le métabolisme - Limiter la quantité de féculents ingérés si on limite son activité physique - Manger lentement en mâchant longuement pour rendre la digestion plus facile
Pour les patients souffrant de maladies chroniques ou de troubles digestifs, Hanane Chafik recommande par ailleurs la téléconsultation préventive (consultation médicale par écran interposé) avant de tenter tout jeûne du ramadan. Et si le jeûne est finalement validé pour ces personnes et qu'elles contractent le Covid-19 pendant le Ramadan, le médecin est formel : le jeûne est alors "bien sûr à interrompre, car ces patients sont prédisposés à développer des formes graves de la maladie, et doivent bénéficier d'une surveillance rapprochée, voire même d'une hospitalisation s'ils sont très symptomatiques et isolés". |
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Confinement et ramadan Comme l'a annoncé le président Emmanuel Macron le 23 mars dernier, pendant le confinement, aux représentants des cultes réunis par audioconférence : les célébrations religieuses du mois d'avril devront se faire "sans rassemblement", et "les fêtes [religieuses] ne seront pas vécues comme habituellement. Il y a une possibilité de les vivre de manière virtuelle". Le président Macron a par conséquent exhorté les représentants des différents cultes à "se préparer à célébrer ces grandes fêtes dans un cadre différent". |
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Que dit le CFCM ? Le président du Conseil français du culte musulman (CFCM), Mohammed Moussaoui, a déclaré à l'AFP fin mars : "Toutes les fêtes religieuses arrivent en avril. Le président a eu un langage de vérité : les fêtes, compte tenu de la situation actuelle, ne peuvent pas s'organiser comme cela se fait habituellement". Tout début avril, un communiqué a par ailleurs été rendu public par le Conseil Français du Culte Musulman. Le CFCM y enjoint les musulmans de France à respecter des règles strictes pendant le ramadan, mois de jeûne sacré de l'Islam dont la date de début est attendue par les fidèles aux alentours du jeudi 23 avril 2020 :
- "Le CFCM appelle les responsables musulmans à maintenir les mosquées fermées et incite les fidèles à accomplir leurs prières journalières chez eux, jusqu'à nouvel ordre. C'est la seule attitude responsable et conforme aux principes et aux valeurs de notre religion dans ce contexte d'épidémie ", y déclare ainsi le président du CFCM, Mohammed Moussaoui. - Au moment de rompre le jeûne, chaque soir au coucher du soleil, les familles musulmanes pratiquantes sont par ailleurs habituées à se réunir. Le CFCM estime à ce sujet qu' " il est fort probable que ces repas ne puissent avoir lieu cette année dans leurs formats habituels". - Enfin, le CFCM précise dans ce communiqué que "de nombreuses idées alternatives sont d'ores et déjà en cours d'élaboration pour que l'esprit de partage de ce mois béni perdure malgré les difficultés. Des distributions de repas répondant aux restrictions en vigueur pourront faire l'objet d'une concertation avec les autorités locales de notre pays et faire appel à l'entraide entre les différents acteurs associatifs". |
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DES PISTES POUR MIEUX VIVRE LE RAMADAN A DISTANCE |
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Le ramadan étant habituellement vécu en bonne partie comme une expérience de communauté, son déroulement est forcément chamboulé par les restrictions de déplacement et de rassemblement liées au Covid-19. Dans son message "Préparons-nous à vivre autrement le mois béni de Ramadan 1441" (voir ici), le Président du Conseil français du Culte musulman (CFCM) fait ainsi le point sur les activités impactées par la fermeture des mosquées, parmi lesquelles les prières quotidiennes que les fidèles devront finalement réaliser à domicile, ou les rituels de consommation de type préparation de mets typiques et réunions conviviales familiales. Bien que le CFCM précise au passage que la pratique du jeûne n'est "pas affectée directement par le contexte actuel" puisqu'elle "dépend intrinsèquement et individuellement de chacun là où il se trouve", la solitude pourrait se faire sentir pour de nombreux fidèles. Alors comment compenser l'absence (ou le manque) de dimension collective de ce rite religieux musulman pendant le confinement, alors que le début du jeûne du ramadan se profile aux alentours du 24 avril, quand la France sera encore confinée pour endiguer l'épidémie ? Le site The Conversation, un média qui reprend des contenus universitaires, donne quelques pistes : - Maintenir le lien grâce aux médias et aux réseaux sociaux. En se tenant informé des horaires en ligne, il est possible pour les fidèles de s'unir par la prière depuis chez eux, aux mêmes horaires que leurs proches se trouvant à distance. Le CFCM précise également que certaines associations musulmanes comptent transmettre des interventions et des messages d'imams pour permettre aux musulmans pratiquants de conserver le lien avec leurs mosquées au cours de la période de confinement. Enfin, face à l'impossibilité pour certaines familles de se réunir pendant les festivités, les nouvelles technologies peuvent également aider, à par exemple, "ajouter une place virtuelle à la table pour les membres de la famille éloignés", note The Conversation. Pour ce faire, il existe de nombreuses applications comme Skype, WhatsApp, Houseparty ou Zoom.
- Participer à des collectes de fonds en ligne. Hormis le renoncement aux retrouvailles collectives se pose aussi le problème de la perte potentielle de l'esprit de générosité et de partage caractéristiques du ramadan. Pour remplacer l'organisation de repas de rupture du jeûne par les mosquées et associations caritatives à l'adresse des personnes dans le besoin, "des systèmes de distribution alternatifs respectueux des consignes sanitaires pourront être mis en place" précise le site The Conversation.
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| DEFINITION DU RAMADAN Le ramadan est concrètement le nom du neuvième mois de l'année dans le calendrier hégirien, un mois de jeûne dans la tradition musulmane, suivi par plus d'un milliard de musulmans dans le monde. Et comme pour chaque mois de ce calendrier lunaire, il commence précisément lorsque le premier croissant de la nouvelle lune est visible dans le ciel. Selon le Coran, le premier jour du ramadan, le musulman qui le pratique doit effectuer une grande ablution - c'est à dire procéder à une purification avec de l'eau pure - et formuler son intention de faire le jeûne tous les jours du mois sacré. Autrement dit, s'abstenir de manger, boire, avoir des relations sexuelles ou fumer, de l'aube jusqu'au coucher du soleil. |
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QUELLE EST LA DATE DE DEBUT DU RAMADAN 2020 EN FRANCE ? Le jeûne musulman du ramadan 1441/2020 doit débuter dans la deuxième partie du mois d'avril, en pleine période de confinement afin de freiner la propagation du Covid-19. Le 2 avril, le Conseil français du culte musulman (CFCM) a informé les musulmans de l'Hexagone de la date "très probable" du début du ramadan 2020, celle du "vendredi 24 avril". L'instance a précisé que cette date, "prévisible par le calcul astronomique", serait "très probablement confirmée par l'observation de la nouvelle lune [alias 'Nuit du doute', ndlr]". Cette tradition de l'Islam consiste à observer le ciel à l'oeil nu à la recherche du croissant lunaire, à l'issue du mois de Chaabane (mois précédent celui du ramadan). Si l'astre est visible, le ramadan commence dès le lendemain ; dans le cas contraire, le mois de jeûne ne démarre que le surlendemain. Il faudra donc attendre la "Nuit du doute", prévue le jeudi 23 avril, pour que la date de début du ramadan soit confirmée "dans la mesure du possible en 'mode physique' à la mosquée de Paris, par le bureau du CFCM, dans le respect des règles de confinement et des gestes barrières en vigueur", précise encore le communiqué du Conseil français du culte musulman. Une réunion importante pour l'instance "compte tenu de la symbolique de l'annonce du début de Ramadan". Concernant les mesures liées au Covid-19, la Grande mosquée précise que la Commission religieuse en charge de déterminer le commencement du mois de Ramadhan et du jeûne "se réunira en comité restreint" à la Grande Mosquée de Paris, ce fameux jeudi 23 avril, "à partir de 18h00". Sont notamment prévus parmi les membres présents, toujours selon le communiqué : le Président du CFCM (Conseil français du Culte musulman) Mohammed Moussaoui, des membres du Bureau du CFCM, des Présidents des fédérations musulmanes et des autorités religieuses de la Grande Mosquée de Paris.
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NUIT DU DOUTE 2020 La "Nuit du doute" 2020 est programmée au jeudi 23 avril, à 18h, à la Grande mosquée de Paris, et en comité restreint. Chaque année, deux méthodes s'affrontent en effet pour déterminer la date du ramadan : celle, traditionnelle, de l'observation lunaire, qui a lieu à la Grande mosquée de Paris et à la suite de laquelle le CFCM annonce officiellement les dates de début et de fin du jeûne en France ; et celle des calculs astronomiques, qui permettent d'anticiper la date probable du ramadan. La décision prise à l'issue de la première méthode, celle de l'observation lunaire, dépend aussi "des décisions prises par les pays musulmans qui continuent à se baser sur l'observation", confirme le CFCM auprès du site spécialisé Saphir News. La mosquée de Paris rappelle sur son site "qu'un décalage d'une journée est possible. Ce jour de décalage est dû à l'observation ou non du croissant de lune qui marque le début de chacun des douze mois qui composent le calendrier lunaire sur lequel s'appuie l'Islam". On ne connaît ainsi la date de début du mois de ramadan qu'au 29e jour du mois précédent le mois de ramadan, en l'occurrence au 29e jour du mois de chaabane (huitième mois de ce calendrier religieux). Si le croissant de lune (hilal) est aperçu par les musulmans dans le ciel, le mois de ramadan débute dès le lendemain, sinon il débute le surlendemain. Lors de la dernière édition du ramadan en France, la traditionnelle Nuit du doute d'observation lunaire avait fixé la date de début du mois de jeûne musulman au 6 mai et sa date de fin au 3 juin. La détermination des dates exactes du ramadan fait toujours l'objet de débats portant en réalité sur l'adoption ou non du calendrier lunaire fixe, fondé sur le calcul scientifique. Il existe en effet un conflit heuristique entre ceux qui considèrent qu'il faut absolument voir l'astre dans le ciel et ceux qui font confiance à la science astronomique. Les tenants de la méthode scientifique estiment que fixer à l'avance les dates de début et de fin du ramadan permet aux croyants d'organiser à l'avance leur abstinence, mais aussi les festivités du ramadan. Cela permettrait également d'unifier les dates du ramadan dans le monde entier. Le Conseil théologique musulman de France (CTMF), tenant de cette méthode, avait ainsi annoncé dès le mois de mars précédent que la dernier ramadan en date débuterait le 6 mai suivant. Une date qui correspond à celle de la Nuit du doute organisée par le CFCM. Certaines années, les dates ont pu différer, plongeant les musulmans dans l'incertitude. |
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QUELLE EST LA DATE DE FIN DU RAMADAN 2020 EN FRANCE ? Comme pour le début du ramadan, l'observation lunaire de la "Nuit du doute" intervient pour déterminer la date de fin du mois de jeûne. C'est ainsi que se décrète en effet le jour de démarrage du nouveau mois suivant celui du ramadan. En attendant, la date prévisionnelle de fin du ramadan est estimée, sur la base des calculs astronomiques, au samedi 23 mai 2020. Si l'on se réfère à la date probable de fin du ramadan 2020 / 1441 ci-dessus, la fête de l'Aïd el-Fitr, correspondant au premier jour du mois de Chawwal et à la célébration de la fin du jeûne du ramadan, aurait alors lieu à la date du dimanche 24 mai 2020.
QUELLES SONT LES REGLES DU RAMADAN ? Les interdits du mois du ramadan sont assez stricts. Manger, boire, fumer ou avoir des relations sexuelles de manière délibérée durant la journée rend "invalide" son jeûne. Puisque l'oubli ne peut être puni, en revanche, boire ou manger quelque chose par inadvertance ne rend pas le jeûne caduc. Avoir des relations sexuelles délibérément durant la journée du ramadan est considéré comme un "grand péché". Il est tout à fait autorisé d'avaler sa salive, et bien entendu, de se laver les dents. Le seul réel interdit à ce niveau est d'ingurgiter autre chose que sa propre salive. Le port de maquillage est par contre banni, même si cela peut être parfois toléré dans des pays musulmans. Il est également interdit de tenir des propos obscènes, de proférer des injures, de faire de faux témoignages et même de se livrer à un comportement "stupide". Une alimentation saine et une bonne hydratation sont également à privilégier lors des ruptures de jeûne. Globalement, faire la sieste, éviter de s'exposer au soleil et limiter ses efforts physiques font aussi partie des pratiques à respecter pour rester en bonne santé. Selon le CFCM, la zakat al-fitr, ou aumône de la rupture du jeûne, une obligation pour chaque musulman pratiquant, reste par ailleurs fixée à 7 euros par personne à charge en 2020. |
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